Qui n’a jamais rêvé de posséder une console se démarquant de la masse ? Qui n’a jamais bavé devant des customs réalisés de main de maître, reprenant le thème de sa série préférée avec maestria ? Pour satisfaire cette frange de gamer en mal de singularisation, les constructeurs ont multipliés les versions collectors tirées à plus ou moins d’exemplaire. Si la plupart du temps elles se limitent à un simple changement de couleurs et l’apposition d’un logo, certaines d’entre elles versent dans le grand n’importe quoi. Coup de projecteur sur les consoles les plus originales jamais sorties.
Et l’on va commencer doucement avec cette Game Gear aux couleurs d’une célèbre boisson gazeuse. Sortie en 1994 uniquement au Japon, cette console était livrée avec un jeu qui n’a pas fait date dans l’histoire vidéoludique, à savoir Coca-cola Kid. Ressemblant plus à un coup marketing qu’autre chose, cette Game Gear Coca Cola n’aura pas servi à grand-chose, si ce n’est à préparer, quelques années plus tard, l’arrivée de son parfait opposé, une DS aux couleurs de Pepsi…
Maintenant, avec cette neuvième place, revenez quelques années en arrière. Nous sommes en 2001, la folie Pokémon est à son paroxysme. Dans les cours de récré, tout le monde ne jure que par les dernières aventures de Sacha du Bourg Palette et de son énerv… adorable Pikachu. Et le messie arrive. Une N64 aux couleurs de la souris électrique. Regardez ce bleu profond, ce bouton en forme de Poké Ball, et plus que tout, cette excroissance jaunâtre et son sourire niais.
Nintendo, avec cette édition, n’a fait qu’appliquer à la lettre le slogan des monstres de poche. Il nous à tous attrapés.
C’est en 2000 qu’a vu le jour cette édition limité qui depuis n’en finit plus de faire saliver les collectionneurs ayant en eux l’âme d’une petite écolière japonaise. La Dreamcast Hello Kitty est sortie en un
pack très complet comportant un clavier, une
manette, une VMU (la célèbre carte mémoire doté d’un écran vidéo), et la console. Disponible à la fois en bleu et rose translucide, ce modèle s’inscrit dans la grande famille des produits estampillés par la marque du chat le plus kawaï de la terre, et allant du grille pain à des objets que la décence nous interdit de montrer ici.
Si les précédents modèles étaient à peu près raisonnables, on bascule ici dans le grand n’importe quoi. Swarovski est une marque spécialisée dans le luxe, qui s’amuse à créer tout un tas de petits cristaux colorés que l’on retrouve sur de nombreux objets de bon gout, tels des oreillettes bluetooth ou des clefs USB. Grâce au Nintendo World Store, situé au Rockfeller Center de New York, vous pourrez acquérir de somptueux modèles de DS Tank et DS Lite sublimés par des fresques entièrement réalisée à l’aide des cristaux susnommés. Acheter une DS bling bling, 500 dollars. Crâner fièrement dans le métro en jouant à
La Maison du Style, ça n’a pas de prix…
On continue gaiement dans l’outrancier et l’ostentatoire avec cette PS3 toute d’or vêtue. Disponible sur le site du magasin Computer-Shoppers, cette machine made in
Sony et ses deux manettes se voit recouverte d’une parure d’or 24 carats. Mais à 4 999 dollars US, il est légitime de se demander à qui se destine un tel produit, si ce n’est au petit dernier de tel ou tel magnat du pétrole saoudien.
Sous ce nom plus que barbare se cache l’un des idées les plus étranges qu’ait eut
Sega à propos de sa dernière machine, à savoir un combi dreamcast-TV. Même si
Nintendo avait ouvert la voie en proposant des Famicom et Super Famicom intégré à des téléviseurs Sharp, ce type de produits a toujours réalisé des plantages commerciaux impressionnants. Certes, cette machine permettait de jouer, regarder la télé et naviguer sur internet, mais avouez que se retrouver avec un simili
Imac croisé avec une tête de
Sonic en face de soit à de quoi surprendre.
Fruit de la collaboration entre
Nintendo et Panasonic, ce Game Cube n’est jamais arrivé sous nos latitudes. Et pourtant, il avait tout pour plaire. Doté d’un lecteur DVD, ce petit bijou tout de chrome vêtu en avait sous le capot. Imaginez un peu, sa face arrière est pourvue de toute la connectique nécessaire à l’installation d’un système 5.1 complet, de quoi profiter à fond de l’ambiance d’un
Resident Evil 4 ou d’un
Metroid Prime. Tant pis pour nous.
Cette Wii possède une histoire pas piquée des hannetons. Unique en son genre, elle fut offerte en 2009 par
THQ à Elisabeth II elle même. Pour quelle raison me direz-vous. Et bien voici la réponse proposée par THQ. Ayant offert à la reine leur jeu
Big Family Games, ils ont tout bonnement pensés que « Sa Majesté la Reine ne voudrait pas jouer sur n’importe quelle vieille console », et c’est pourquoi ils en ont fait faire une spécialement en or. Communication quand tu nous tiens
Voilà une machine que vous n’êtes pas près de voir débarquer dans votre salon. A moins que, comme ce brave homme posant à l’image, vous n’ayez de bonnes, très bonnes relations. Sous ses airs de citoyen lambda se cache en fait l’actuel président de la Corée, la bonne Corée, entendons nous bien. Et comment s’est-il dégoté cette superbe XBox à la robe de nacre me demanderez-vous. Et bien la petite histoire raconte que ce n’est rien d’autre qu’un cadeau de son pote Bill (vous savez, celui qui vend des fenêtres au monde entier), offert en remerciement d’une « bonne soirée » qu’ils auraient passés ensemble. Un bel exemple d’amitié virile
A la tête de ce classement, écrasant toutes les autres consoles de sa superbe se trouve la plus humble des machines. Un simple Game Boy, qui aurait cependant eut la malchance de tomber sur un remake console de
Pimp my Ride. Imaginez un peu la chose. Or dix-huit carat délicatement bosselé sur l’ensemble de la coque, diamants sur le pourtour de l’écran et incrusté dans le bouton power. Une seule question reste en suspens. Pourquoi ?