E3 2010 : Motorstorm : Apocalypse en preview
Une toute petite course de Motorstorm : Apocalypse, pas de quoi juger le titre. Voici néanmoins nos premières impressions.
Vous le savez déjà certainement, Motorstorm : Apocalypse, troisième volet de la série, change radicalement d'horizon. Adieu îles paradisiaques et tracés sinueux s'enfonçant dans des forêts luxuriantes, la nouvelle production d'Evolution Studios trace sa route dans une Californie s'écroulant de toutes parts. Le sous-titre Apocalypse prend ainsi tout son sens : c'est dans une ambiance de fin du monde qu'une bande de gros tarés se lance dans une compétition motorisée, tandis que le commun des mortels tente de fuir pour sa vie ou accueille l'apocalypse en dévalisant les boutiques du coin. Un contexte assez inattendu promettant des tracés pour le moins mouvementés. Malheureusement pour nous, seule une course et un bolide étaient disponibles sur le booth de Sony. Nos premières impressions seront donc très partielles mais, qu'importe, les voici.
Pour seul véhicule disponible nous disposions d'une sportive joliment carrossée lancée à toute vitesse dans un quartier d'une grande ville californienne vivant ses dernières heures. La destruction progressive du « circuit » constitue sans aucun doute l'élément clef du gameplay de ce Motorstorm : Apocalypse. Tous ces évènements sont bien évidemment scriptés et il sera donc nécessaire de bien mémoriser leur enchaînement dans la course pour prendre un ascendant sur ses adversaires. Un immeuble qui s'effondre, une route qui s'affaisse ou encore un camion-citerne se renversant au milieu de la route, les catastrophes ses multiplient sans interruption. Il est d'ailleurs souvent possible des les anticiper pour adapter sa trajectoire, notamment grâce à l'utilisation d'une espèce de zoom contextuel. Dans le cas du camion-citerne par exemple, cette fonctionnalité devient utilisable au moment où le véhicule surgit sur la route. Pendant toute la durée de son utilisation, la caméra se fixe sur l'obstacle à éviter. Le but recherché est de permettre au joueur de garder le danger à venir bien en vue. Cela peut être utile puisqu'il arrive fréquemment que l'agitation à l'écran soit telle qu'on ne comprend plus grand chose à ce qu'il s'y passe.
C'est d'ailleurs le principal reproche qui s'impose rapidement après quelques tours de roues. Aussi spectaculaire fut-elle, la course à laquelle nous avons pris part s'est rapidement changé en un joli foutoir pas toujours très compréhensible. Il y en a tellement que c'en est peut-être un peu trop. Lancé à toute vitesse, on ne sait plus tellement où donner de la tête même si on peut imaginer qu'avec un peu d'entraînement, la succession d'évènements et l'agitation incessante secouant l'écran finissent par devenir un peu plus digestes. Mais encore une fois, il ne s'agit que d'une seule course. On peut donc espérer que l'avenir nous donne tort. En revanche, il faut saluer la bonne idée d'Evolution Studios d'introduire un système de dégâts progressif. Au fil de la course, les péripéties vécues par notre bolide finiront par le mettre en piteux état. Cabossée voire carrément désossée par les innombrables chocs encaissés, la voiture devient de plus en plus fragile. Du coup, l'utilisation du boost devient nettement plus dangereuse.
En effet, dans ce genre de situation critique, tout comme dans les décors volcanique de Pacific Rift, le boost peut très rapidement transformer votre véhicule en véritable bombe à retardement. Notre voiture ne pouvait rapidement plus encaisser de surchauffe importante et finissait par flirter avec sa destruction pure et simple. Fort heureusement, chaque accident invalidant complètement le véhicule le remettait sur ses quatres roues, tout comme sortie d'usine. Enfin, un petit mot sur la dimension visuelle du titre. On peut regretter que Motorstorm s'éloigne à ce point de ce qui faisait une bonne partie de son charme - ses très beaux décors en extérieurs - pour proposer des tracés urbains. L'avenir nous dira si les autres courses du titre nous feront oublier cette petite déception. Reste que le titre s'annonce techniquement aussi soigné que son prédécesseur. Ne manque donc plus qu'à découvrir plus avant la direction artistique décidée par Evolution Stdudios. Mais ce sera pour un prochain épisode ...
Boum, boum et badamoum ... c'est la fin du monde les enfants !
« C'est dans une ambiance de fin du monde qu'une bande de gros tarés se lance dans une compétition motorisée, tandis que le commun des mortels tente de fuir pour sa vie ou accueille l'apocalypse en dévalisant les boutiques du coin »
Pour seul véhicule disponible nous disposions d'une sportive joliment carrossée lancée à toute vitesse dans un quartier d'une grande ville californienne vivant ses dernières heures. La destruction progressive du « circuit » constitue sans aucun doute l'élément clef du gameplay de ce Motorstorm : Apocalypse. Tous ces évènements sont bien évidemment scriptés et il sera donc nécessaire de bien mémoriser leur enchaînement dans la course pour prendre un ascendant sur ses adversaires. Un immeuble qui s'effondre, une route qui s'affaisse ou encore un camion-citerne se renversant au milieu de la route, les catastrophes ses multiplient sans interruption. Il est d'ailleurs souvent possible des les anticiper pour adapter sa trajectoire, notamment grâce à l'utilisation d'une espèce de zoom contextuel. Dans le cas du camion-citerne par exemple, cette fonctionnalité devient utilisable au moment où le véhicule surgit sur la route. Pendant toute la durée de son utilisation, la caméra se fixe sur l'obstacle à éviter. Le but recherché est de permettre au joueur de garder le danger à venir bien en vue. Cela peut être utile puisqu'il arrive fréquemment que l'agitation à l'écran soit telle qu'on ne comprend plus grand chose à ce qu'il s'y passe.
Bande-annonce #1 - E3 2010
Motorstorm Apocalypse : Bande-annonce #1 - E3 2010
C'est d'ailleurs le principal reproche qui s'impose rapidement après quelques tours de roues. Aussi spectaculaire fut-elle, la course à laquelle nous avons pris part s'est rapidement changé en un joli foutoir pas toujours très compréhensible. Il y en a tellement que c'en est peut-être un peu trop. Lancé à toute vitesse, on ne sait plus tellement où donner de la tête même si on peut imaginer qu'avec un peu d'entraînement, la succession d'évènements et l'agitation incessante secouant l'écran finissent par devenir un peu plus digestes. Mais encore une fois, il ne s'agit que d'une seule course. On peut donc espérer que l'avenir nous donne tort. En revanche, il faut saluer la bonne idée d'Evolution Studios d'introduire un système de dégâts progressif. Au fil de la course, les péripéties vécues par notre bolide finiront par le mettre en piteux état. Cabossée voire carrément désossée par les innombrables chocs encaissés, la voiture devient de plus en plus fragile. Du coup, l'utilisation du boost devient nettement plus dangereuse.
En effet, dans ce genre de situation critique, tout comme dans les décors volcanique de Pacific Rift, le boost peut très rapidement transformer votre véhicule en véritable bombe à retardement. Notre voiture ne pouvait rapidement plus encaisser de surchauffe importante et finissait par flirter avec sa destruction pure et simple. Fort heureusement, chaque accident invalidant complètement le véhicule le remettait sur ses quatres roues, tout comme sortie d'usine. Enfin, un petit mot sur la dimension visuelle du titre. On peut regretter que Motorstorm s'éloigne à ce point de ce qui faisait une bonne partie de son charme - ses très beaux décors en extérieurs - pour proposer des tracés urbains. L'avenir nous dira si les autres courses du titre nous feront oublier cette petite déception. Reste que le titre s'annonce techniquement aussi soigné que son prédécesseur. Ne manque donc plus qu'à découvrir plus avant la direction artistique décidée par Evolution Stdudios. Mais ce sera pour un prochain épisode ...
Boum, boum et badamoum ... c'est la fin du monde les enfants !
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