EndWar
Un STR conçu uniquement pour les consoles. Voilà comment nous avait été présenté Endwar, lors des Ubidays de l’année dernière, en 2007. Seulement nous n’avions rien pu apercevoir du jeu à l’époque, mis à part un trailer de cinématiques. Un an plus tard, de l’eau à coulé sous les ponts de Shangaï (là où le jeu est développé). C’est désormais sur une version jouable de la bête que nous avons réussi à nous faire une première idée de cette énième licence Tom Clancy.
Unité 1 : Engagez la batailleRetour au sommaire
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La principale innovation de Endwar : les contrôles vocaux. Pour être joué dans des conditions parfaites, Endwar nécessitera obligatoirement un casque doté d’un micro et la manette. Explication. Nous sommes sur le champ de bataille. Nous avons à notre disposition trois groupes d’unités annotés 1,2 et 3. Pour centrer la caméra sur le groupe 1, il suffit d’appuyer sur la gâchette droite et prononcer : « Unit one, Camera ». La caméra se placera alors automatiquement sur l’unité. Pour déplacer une unité sur un point donné, il suffit simplement de dire : « Unit one, move to target »(Unité 1, déplacez vous sur la cible). La cible en question étant un viseur fixe au centre de l’écran. Le principe est simple. Mais, les développeurs de Ubisoft Shangaï ont approfondi le système : couverture, retraite, raid aériens, attaques de points clés, il semble que les principaux besoins en terme de stratégie sont couverts. Une fois le casque sur la tête, force est de constater que le système de commande vocale fonctionne très bien. Même avec mon accent français prononcé, le jeu a été capable de comprendre les neuf dixièmes de mes ordres. Les instructions orales sont simples à retenir : en quelques minutes on sait déjà comment déplacer correctement ses unités. Et davantage qu’un simple gadget, il s’avère bien plus rapide et efficace de commander à haute voix que de passer par la manette. Des impressions à confirmer lors du test.
La voix de la sagesseRetour au sommaire
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Il y aura peu d’unités différentes dans Endwar et assez peu de choses originales. La Troisième Guerre Mondiale selon Ubisoft Shangaï se déroulera dans un futur proche. Blindés, artillerie, infanterie, hélicoptères d’assauts et DCA seront les principales unités déclinées en versions légèrement différentes pour chacune des trois factions jouables. L’Europe aura l’avantage de la vitesse au détriment de sa puissance d’attaque, au contraire de la Russie – lente mais dévastrice – tandis que les Américains prendront la voir médiane avec des unités aussi rapides que puissantes. Puisque que l’on parle de combat, sachez qu’ils se résoudront selon l’antique principe du Pierre/Feuille/Ciseau. Les tanks sont vulnérables aux hélicoptères, eux même en position de faiblesse face à la DCA, qui craint l’infanterie, celle-ci ne tenant pas longtemps face aux tanks. Classique.
Il parait encore un peu tôt pour se prononcer sur les aspects techniques de EndWar. Le jeu que nous avons vu était fluide et d’une beauté tout à fait acceptable pour un jeu de 2008. Pour une fois, il semble que Ubisoft n’ait pas trop exagéré en diffusant les screenshots du jeu. Le moteur graphique semble toutefois trouver ses limites dès il s’agit d’avoir une vue globale de l’action (façon STR classique, comme World in Conflict par exemple). Une fois la caméra verrouillée sur une unité, il est impossible de la décrocher. La caméra libre n’existe pas. Un détail qui ne semble que déranger les habitués des STR sur PC soit dit en passant…
Positive. Voilà l’impression que nous a laissé ce Endwar. Charmés par les commandes vocales qui ne sont pas du gadget… Il semble que le titre d’Ubisoft réussisse à allier action et stratégie sans chercher à émuler une souris sur un Pad. La partie que nous avons joué nous a convaincu. Il reste maintenant à vérifier les promesses d’un mode multijoueurs persistant dans lequel la carte du monde évoluerait en permanence en fonction des victoires de chaque camp. Sortie prévue à la fin de l’année, si Ubisoft ne repousse pas le jeu. Une autre spécialité de l’éditeur français.
Vidéo d'illustrationRetour au sommaire