Sur le sujet des DLC, on a désormais l'avis clair - et peu surprenant - d'Epic qui défend leur bien-fondé contre les accusations d'arnaque.
On connait l'avis le plus communément répandu sur les DLC, jusque dans ces pages : ces packs de contenu additionnel ne seraient constitués que d'éléments retirés de la version finale au dernier moment
dans le seul but de soutirer de l'argent à peu de frais. Cette version, Rod Fergusson de chez Epic la conteste, en invitant les gens à
« comprendre que ce type de contenu nécessite du travail » ; ce que Cliff Blezinski complète ainsi :
« Il ne s'agit pas de bouger simplement un rocher et de se dire : "sapristi ! un nouveau niveau !" »
« Les gens qui pensent que le développement d'un DLC commence le jour du lancement se trompent », tranche Fergusson.
« Un DLC demande une préparation conséquente, et un management de ressources et de gens pour produire un contenu tout neuf. » Il poursuit en assurant que
l'industrie a grandie dans son approche du DLC :
« Il ne s'agit plus de recycler les vieux reste du jeu original, du genre "ah tiens, il nous restait cette map »... Il s'agit plus d'assurer que les disques restent dans les lecteurs".
Le DLC comme arme fatale contre le marché de l'occasion, telle est donc la vision officielle d'Epic pour qui le vrai démon est plutôt le marché d'occasion - refrain connu :
« Dans une culture du jeu d'occasion qu'il nous faut combattre à tout prix, nous pensons que le DLC est la bonne parade », conclut Fergusson. Que l'argument convainque les joueurs,
dont les intérêts sont presque strictement opposés à ceux des éditeurs sur le marché de l'occasion, c' est une autre pair de manche...
Source : Magazine Game Informer via
CVG
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