Daniel Maher sur Playstation.com a écrit:Il y a environ six ans, j´ai consacré tout mon temps libre à élever des chocobos, à essayer de découvrir la meilleure configuration possible pour les Materia, à affronter des Armes pratiquement invincibles et à trouver de rares invocations.
Mon obsession pour
Final Fantasy VII avait pris des proportions épiques. Lorsque Sephiroth a enfin succombé à un assaut de Chevaliers de la Table Ronde, mon fichier de sauvegarde indiquait que j´avais passé quelques 85 heures en compagnie de Cloud Strife.
85 heures !
Pour vous donner un ordre d´idée, en 85 heures, j´aurais pu regarder 40 films, écouter 100 albums, manger 340 repas et boire 1020 tasses de café... Et ce n´était même pas la dernière fois que je devenais accro à un jeu. Je frémis à chaque fois que je pense à toutes les petits noirs que j´aurais pu boire au café si je ne m´étais pas embarqué dans de telles aventures.
Mais c´est fini tout ça, même si j´ai du mal à me rappeler quand mes priorités ont changé. Désormais, il y a vraiment peu de chances que je passe autant de temps sur un seul jeu.
Bref, voilà où je veux en venir : j´ai enfin compris l´utilité des jeux courts. Il fut un temps où j´aurais méprisé tout jeu que je pouvais terminer en moins de 10 heures, mais j´avais à l´époque beaucoup plus de temps libre que maintenant.
Les derniers softs que j´ai le plus aimés, comme
Prince of Persia, Castlevania et
Flipnic, sont tous d´excellents exemples de jeux ´concis´, d´expériences succinctes qui n´ont pas été prolongées artificiellement dans le but de donner l´impression que vous en avez pour votre argent.
En tant qu´homme pressé qui adore les
jeux vidéo, je leur tire mon chapeau.
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