Games Convention 07 : Présentation de Mario Galaxy
A chaque génération de console Nintendo son (ou ses) Mario. La Wii ne déroge pas à la règle, et s’apprête à accueillir un an après sa sortie Mario Galaxy. Comme son nom l’indique fièrement, notre plombier moustachu va cette fois-ci affronter les sentiers intergalactiques et poser le pied sur différentes planètes toutes plus variées les unes que les autres. Prêts au décollage ?
Vers l’infini et au-delàRetour au sommaire

Vous l’avez donc compris, notre Mario favori va devoir allégrement sauter d’astres en astres pour accomplir sa mission. Pour cela, rien de plus simple : trouvez une « étoile canon », secouez la wiimote, et le plombier s’envolera vers sa prochaine destination. Bien évidemment, ces canons ne s’activent pas tous seuls. Pour les enclencher, il faudra trouver des morceaux d’étoiles un peu partout dans les niveaux. Les premiers déroutent quelque peu, car les astres visités sont très petits ; on se retrouve dès lors très facilement la tête en bas lorsque l’on souhaite en faire le tour. Fort heureusement, les autres niveaux se déroulent sur de grandes planètes, et on retrouve une architecture identique à ce que l’on connait habituellement.
Flying to the moonRetour au sommaire

Nous avons pu explorer trois niveaux, dont deux en détail. Le premier niveau introductif n’est pas vraiment passionnant : on passe de caillou en caillou (comprendre, toutes petites planètes) à la recherche de morceaux d’étoiles tout en évitant les obstacles. Les rochers mouvants furent assez éprouvants ; tournant autour de la planète, il fallait passer à travers pour récupérer cinq morceaux d’étoiles, tout en esquivant les parties goudronneuses, et donc collantes, du sol. Ce premier stage dans l’espace était dans l’ensemble plutôt moyen et assez ennuyeux ; nous espérions donc très fort en croisant nos petits doigts musclés de rédacteurs que la chose s’arrange plus tard dans le jeu. Le dieu vidéoludique nous a entendu, puisque le reste du soft se compose de niveaux cette fois-ci beaucoup plus traditionnels.
L’un des plus plaisants fut celui du Royaume des Abeilles. L’occasion de découvrir un tout nouveau type de champignon magique, qui transforme Mario en… abeille. Qui dit insecte volant dit ailes. Notre plombier pourra donc s’envoler dans les airs pour atteindre des plateformes élevées. Néanmoins, inutile de craindre des abus qui rendraient le niveau trop facile, en permettant au joueur de voler directement vers l’étoile. Le temps de vol est limité à quelques secondes, et le contact avec l’eau fait disparaitre immédiatement le pouvoir. Prudence donc ! Deux passages sympathiques ponctuaient ce niveau. Tout d’abord, l’obligation pour Mario de gratter la Reine des abeilles afin de trouver des morceaux d’étoiles, cette dernière n’arrêtant pas de gigoter sous vos chatouilles. Amusant. Le second demandait à Mario de planter ses pieds dans du miel dégoulinant de la ruche afin de pouvoir grimper en haut du niveau. Les nostalgiques devraient se souvenir de Donkey Kong Country 2 qui exploitait la même idée au cours d’un niveau.
Au final, Mario Galaxy se présente pour le moment comme très prometteur. Nous nous sommes beaucoup amusés sur la bonne demi-heure de jeu que nous avons pu prendre dans le stand privé de Nintendo, Wiimote en main. Très coloré, fun, avec des graphismes mignons et attachants, gageons que notre plombier rital saura nous entraîner de nouveau dans une aventure riche et amusante. Rendez-vous en novembre, signore Mario.