GC 08 : House of the Dead Overkill

Dès le générique, l’image, usée comme une vieille pellicule, donne le ton. Si la série n’a jamais caché son penchant pour les films de zombies (Romero en tête), ce nouvel épisode pousse encore plus loin la comparaison avec le septième art. S’ajoute en effet ici une inspiration des longs métrages de série Z dans la droite lignée de ce que Quentin Tarantino et Robert Rodriguez ont réalisé avec leurs films Grindhouse. Pour un peu, on s’attend à ce que la pellicule se mette à brûler sous nos yeux…


La mission dévoilée lors de la présentation du jeu à Leipzig se déroulait dans une fête foraine côtoyée par un cirque. On débute le niveau à l’entrée du parc d’attraction où trois voitures de police sont parquées, vides. La caméra avance, et donc le joueur puisque, on le rappelle, nous sommes dans un shoot sur rail. Une fois le pare-choc de la première voiture passé, on aperçoit un mort-vivant en train de déguster les boyaux d’un représentant de la loi. Ambiance. La chasse aux monstres peut commencer.


Le décor colle parfaitement à l’atmosphère du jeu, la musique aidant également à plonger le joueur dans l’univers horrifique digne des films des années 60. Le cirque renvoie à des clowns tueurs mais aussi à ces Freaks avec lequel le boss final joue allègrement. La démo s’arrêtera d’ailleurs à la découverte dudit monstre. La traversée du niveau aura été l’occasion de retrouver des sensations proches des précédents épisodes. Des sensations légèrement tronquées puisque, de l’aveu des développeurs, les zombies apparaissaient en nombre limitées afin de faciliter la progression de la présentation.


Malgré tout, on a pu largement apprécier les rapides changements d’angle de caméra qui laissent souvent découvrir une horde de zombies accourant vers vous. Ces derniers, plutôt agiles, arrivent d’un peu partout. Grimpant les murs et n’hésitant pas à défoncer quelques portes pour venir vous mordre. Comme dans les précédents opus, on décèle différents types de morts-vivants : on en a dénombré trois sortes sur le seul niveau aperçu. Nul doute que le bestiaire s’étoffera au fil de l’aventure.


Parmi les nouveautés, il est dorénavant possible, lorsque la caméra reste posée un moment, d’étendre son champ de vision, aussi bien sur les côtés qu’en hauteur. Pour cela, il suffit simplement de diriger la Wiimote vers les bords de l’écran. Forcément, le titre se joue entièrement avec le pointeur de celle-ci et le jeu sera compatible avec le Wii Zapper. On retrouve par ailleurs la possibilité de sauver des civils en agissant rapidement afin de gagner des vies supplémentaires (ou d’en perdre dans le cas contraire). Overkill gère également la localisation des impacts qui permet par exemple de retarder la course des zombies en leur tirant dans les jambes.


Enfin, et même si l’on n’a pu le voir de nos propres yeux, les développeurs nous ont confirmé la présence d’un mode coopération sur le même écran. Toujours fort appréciable, surtout sur ce type de jeu. Terminons sur le moteur graphique qui a subi une belle cure de jeunesse. Pour de la Wii, House of the Dead Overkill s’en tire très bien, avec des textures de qualité même si l’aliasing était encore présent comme souvent sur la console de Nintendo. Reste que l’image à la fois poisseuse et sale laissait sur une bonne impression, qu’on espère retrouver en mars prochain.