Test de Bomberman Land
SOMMAIRE
Certaines figures du monde vidéoludique traversent les âges et les générations sans prendre une ride. Bomberman fait partie de ces emblématiques personnages, 25 ans après sa première apparition sur console. Après le très classique Atomic Bomberman, la PSP connaît son deuxième opus du célèbre poseur de bombe avec Bomberman Land. Le défi du titre, toujours développé par Hudson Soft mais cette fois édité par Konami, est de tenter d’apporter un mode Histoire au jeu de réflexion. Véritable bombe ou simple pétard mouillé ?
Un gentil terroriste au service de son paysRetour au sommaire
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Pour cela, il faut collectionner les pièces numérotées que les habitants de Bomberman Land vous distribuent au gré de mini-jeux. Une formule qui ressemble fortement à celle d’un RPG, entaché de trop nombreux allers-retours à travers le pays du gentil terroriste. L’inconvénient de ce mode solo est que l’essentiel, les mini-jeux, est trop souvent basiques. Conduire une voiture télécommandée, sauter à la corde, rider un skate ou encore assommer des monstres qui sortent de trous, autant de missions qui seront fun les premières fois, mais qui se révèleront rapidement lassantes. De plus, le level design incohérent de certains mini-défis risque d’en décourager plus d’un. Les rares énigmes disséminées sur la carte du jeu peinent à tenir le joueur en haleine. Plus improbable, aucune séquence de bataille de bombe n’entrecoupe l’aventure de Timothy White. Du coup, c’est logiquement et implacablement que l’on se tourne vers le mode Bataille.
Quoi de neuf vieux ? Rien, justement…Retour au sommaire
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C’est probablement dans le mode multijoueur que Bomberman Land se révèle le plus efficace. Avec un seul UMD, il est possible de s’affronter à coups d’explosifs jusqu’à 4 joueurs. En dehors du classique mais toujours intense mode Bataille, les affrontements à plusieurs PSP trouveront un autre terrain de jeu avec les mini-jeux débloqués en solo. Seul hic, le mode Online est toujours inscrit aux abonnés absents. L’évolution annoncée ne concerne pas non plus la palette graphique de Bomberman Land. Volontairement simplistes, les graphismes cartoons du jeu remplissent leur contrat. Les personnages de l’histoire sont mignons et agréables à voir, le design des mini-jeux tiens également la route. Le plus mauvais point du titre provient incontestablement de la bande-son. Il ne serait pas scandaleux de qualifier la musique du mode Histoire d’horripilante. Même combat durant les mini-jeux, le plus logique étant de la désactiver dans le menu options. Enfin, de longues heures de quêtes et de mini-jeux couplés au mode Bataille offriront une durée de vie conséquente aux plus acharnés.
Le verdictRetour au sommaire
Réussir à créer une véritable histoire à partir de l’univers de Bomberman était un challenge de taille pour Hudson. Malgré quelques mini-jeux divertissants et certaines répliques amusantes, le mode solo de Bomberman Land n’est pas digne d’intérêt. Fort heureusement, le mode Bataille rattrape le tout et permet de passer d’excellents moments, notamment en multijoueurs. Une fonction que remplissait déjà la version de 2007. La révolution tentée par le célèbre poseur de bombes n’est donc pas pour tout de suite.