Test de Dynasty Warriors 6
SOMMAIRE
La licence des Dynasty Warriors connaît depuis de nombreuses années au Japon un grand succès. Chaque épisode se vend comme des petits pains et est l’occasion de replonger le joueur dans l’histoire chinoise. Des combats contre des centaines d’ennemis décérébrés, mêlés à un soupçon de stratégie. Voilà ce que propose Dynasty Warriors. Le 6ème épisode débarque chez nous sur Xbox 360. Comment le jeu de Koei négocie t’il son passage à la Next gen ?
Romance des trois royaumesRetour au sommaire

La romance des trois royaumes prend pour contexte le troisième siècle chinois dans la période de la dynastie Han. Les royaumes du Wu, du Wei et du Shû s’affrontent pour la conquête du pays dans un entremêlement de destinées humaines tragiques et heureuses. Dynasty Warriors 6 reprend les évènements et les personnages du roman de Luo Guanzhong et offre comme toujours une encyclopédie complète comportant une description des grands faits historiques, des grands hommes de cette période de la chine. Une très bonne chose donc qui ancre le jeu dans une réalité historique complexe et passionnante.
On prend les même et on ne recommence qu’à moitiéRetour au sommaire

La principale différence et amélioration de Dynasty Warriors 6 vient de son nouveau système de Renbu (une sorte d’état second du personnage). Celui-ci augmente lorsque l’on réalise des combos sans être touché, ce qui permet par la suite d’accéder à un plus large panel de mouvements, de déverrouiller des petites séquences introduisant les supers coups, et d’enchaîner sans fin les combos. En résulte un système de combat plus fluide et nerveux que ce que proposaient les précédents Dynasty Warriors. Rajoutons à cela des acrobaties comme les tournoiements d’épées et de bâtons, les sauts périlleux arrières et carpés, et on obtient un jeu d’action stylisée, façon films de Kung-fu, offrant de véritables chorégraphies martiales.
Monter à l’échelle où nager est aussi possibles dans ce sixième épisode. Cela peut paraître anodin, mais les fans de la série seront ravis de pouvoir assiéger un château en escaladant ses murs. Cette ascension est effectuée dans le but de détruire ensuite les catapultes postées sur les créneaux empêchant vos troupes de construire le bélier nécessaire à l’ouverture de la grande porte.
Une technique vieille de 2000 ansRetour au sommaire

Ces derniers sont toujours aussi stupides et ne poseront que peu de problème. C’est simple, rester statique cinq secondes au milieu de cent ennemis sans se faire toucher une seule fois est possible. Seuls les commandants vous donneront du fil à retordre et peuvent faire jeux égal avec vous. On aurait aimé une intelligence artificielle un peu plus poussée, pour accentuer le côté stratégique du titre et donc ne pas se retrouver à foncer tête baissée sur les objectifs à atteindre. Côté son, on reste dans le connu avec toujours ces bonnes vieilles sonorités Rock années 80 à la sauce japonaise. Pas transcendante, l’ambiance sonore a tout de même le mérite de coller à l’action et n’agresse pas l’oreille.
Vidéo d'illustrationRetour au sommaire
-D'autres vidéos du jeu ici
Le verdictRetour au sommaire
Dynasty Warriors 6 est à la hauteur des attentes des fans de la série, avec un nouveau système de combat très agréable, des affrontements chorégraphiés, une dimension stratégique rendue plus intéressante et de nombreux modes de jeux et personnages. On regrettera juste le manque de prise de risques de la part de Koei avec un épisode qui n’innove pas tant que ça et une qualité technique qui lui fait toujours défaut.