Test de Triggerheart Exelica
Le Shoot’em up est un style de jeu qui connut ses heures de gloire avec les consoles d’ancienne génération, la Dreamcast en tête. Mais ce phénomène, aussi vieux soit-il, continue de déchaîner les passions d’un grand nombre de joueurs pour qui le scoring est une religion. La pression d’un bon million de balles ne vous effraie pas ? La peur d’exploser au moindre faux mouvement vous enchante ? Alors Triggerhearts, le nouveau petit bijou du XBLA, est fait pour vous !
Gâchettes fémininesRetour au sommaire
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Si le scénario expéditif, étalé sur un simple écran d’option peut paraître famélique, cela n’empêche pas Triggerheart Exelica de disposer d’un background excellent. Les deux humanoïdes aux airs de petites poupées manga possèdent un charme indéniable. Certes, leur aspect est aux antipodes des machines de guerre habituelles mais l’ambiance s’en trouve améliorée. En revanche, les environnements se montrent un peu moins soignés. Sans être dénués d’intérêt, il n’est pas rare de traverser des grandes zones de nuages sans aucun bâtiment à l’horizon. Heureusement, certains passages viennent rehausser la réalisation appuyée par de nombreux effets lumineux liés à la destruction des ennemis. L’effet de style qui accompagne la bombe est d’ailleurs très agréable, et offre par la même occasion un mouvement de caméra dynamique. Notons avec plaisir que le scrolling vertical ne souffre d’aucun ralentissement lorsque l’écran se trouve inondé de balles, d’ennemis et d’explosions.
À l’épreuve des ballesRetour au sommaire
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La seconde alternative est de projeter le prisonnier sur les adversaires, ce qui confère de cette manière de gros bonus de points, symbolisés par de petites Gems de couleur orange. Dans le dernier cas, l’Ancre, seulement présente lorsqu’un ennemi est impossible à emprisonner, servira de lock ne lâchant pas sa cible avant qu’elle n’explose. Cette compétence est d’ailleurs vitale et influence grandement le déroulement des niveaux. En effet, selon la manière du joueur d’approcher les situations, il arrive que le premier boss prenne jusqu’à cinq formes successives avant d’être remplacé en diverses circonstances par Faintear. Evidemment, à chaque mutation, les patterns de balles deviennent plus denses et la vie du boss augmente drastiquement. Sur ce point, le soft de Warashi prend une autre dimension, obligeant le joueur à vaincre le plus vite possible son assaillant tout en survivant à des combats de plus en plus redoutables. Mais le jeu en vaut la chandelle car il sera récompensé par de nombreux points bonus et contribue ainsi au principe de scoring indispensable à tout Shoot’em up.
La faim justifie les moyensRetour au sommaire
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Le verdictRetour au sommaire
En ressuscitant un ancien hit de la défunte Dreamcast, la Xbox 360 se dote d’un très bon Shoot’em up à l’ambiance nippone. Dynamique, efficace et proposant un challenge conséquent basé sur la relation entre la capacité Ancre et le scoring, Triggerheart Exelica est une excellente surprise qui vient se classer dans le gotha des jeux XBLA. Un must à télécharger au plus vite !