Mirror's Edge 2 : quelle direction choisir ?
John Riccitiello, le boss d'Electronic Arts, évoque l'avenir de la licence Mirror's Edge.
On vous en parlait il y a quelques jours. Outre une version iPhone / iPod Touch, une suite est prévue pour le jeu d'action aventure de DICE. C'est aujourd'hui le boss d'Electronic Arts, John Riccitiello, qui évoque le sujet auprès de nos confrères de Kotaku :
« Nous travaillons toujours sur la façon de faire avec Mirror's Edge 2. Il y a des choses que nous avons retenues du premier épisode. C'était, je pense, un produit extrêmement innovant. Pour être honnête, je pense que c'est un jeu qui mérite de revenir. Innovation ne veut pas dire que cela fonctionne à chaque fois... Sinon, tout le monde le ferait. Je pense que Mirror's Edge était un monde original fascinant. Direction artistique originale, musique et sound design excellents.
Je pense que les mécaniques de gameplay étaient monstrueuses, mais que cela fonctionnait par intermittence. Il vous arrivait de bloquer contre les murs par moments, à chercher quoi faire. Parfois vous deviez faire une roulade, une glissade, un saut, une glissade puis encore un saut et vous étiez stoppés une nouvelle fois. C'est, en quelque sorte, comme ça que le fun s'estompait.
C'était comme si nous n'avions pas pu choisir entre un Portal et un runner. Je ne pense pas que le consommateur était prêt à ça. Vous pourriez dire que c'est une innovation belle et réussie. Je pense que c'est le cas. Mais vous devez comprendre quoi faire pour vendre 5 millions d'exemplaires de votre jeu plutôt qu'un seul. J'ai eu plusieurs débats animés avec l'équipe de développement. Ils travaillent dessus. Il y a quelques pistes que nous pourrions emprunter. »
La suite de l'entretien évoque deux de ces possibilités : produire un fps classique et efficace, ou creuser du côté du puzzle pour lorgner vers Portal et ses énigmes passionnantes. Je ne sais pas pour vous, mais ce que j'aime dans Mirror's Edge, c'est la progression que l'on peut avoir au fur et à mesure du jeu, sans que les possibilités de gameplay évoluent des masses. À la manière d'un Bionic Commando, on apprend en jouant, et en perdant. Espérons qu'ils ne transforment par leur titre en un Prince of Persia moderne, aucune place n'étant laissé à l'apprentissage empirique du joueur (ou si peu). Le paysage vidéo-ludique fourmillant de FPS « classiques », il serait dommage que Mirror's Edge perde son originalité pour se diluer dans la masse. Faisons confiance à Electronic Arts et laissons le mot de la fin à ce cher John Riccitiello :
« Innover, c'est aller très loin, revenir en arrière, évaluer puis avancer de nouveau. Et je suis fier de ça, à EA chaque jour. »
« Nous travaillons toujours sur la façon de faire avec Mirror's Edge 2. Il y a des choses que nous avons retenues du premier épisode. C'était, je pense, un produit extrêmement innovant. Pour être honnête, je pense que c'est un jeu qui mérite de revenir. Innovation ne veut pas dire que cela fonctionne à chaque fois... Sinon, tout le monde le ferait. Je pense que Mirror's Edge était un monde original fascinant. Direction artistique originale, musique et sound design excellents.
Je pense que les mécaniques de gameplay étaient monstrueuses, mais que cela fonctionnait par intermittence. Il vous arrivait de bloquer contre les murs par moments, à chercher quoi faire. Parfois vous deviez faire une roulade, une glissade, un saut, une glissade puis encore un saut et vous étiez stoppés une nouvelle fois. C'est, en quelque sorte, comme ça que le fun s'estompait.
C'était comme si nous n'avions pas pu choisir entre un Portal et un runner. Je ne pense pas que le consommateur était prêt à ça. Vous pourriez dire que c'est une innovation belle et réussie. Je pense que c'est le cas. Mais vous devez comprendre quoi faire pour vendre 5 millions d'exemplaires de votre jeu plutôt qu'un seul. J'ai eu plusieurs débats animés avec l'équipe de développement. Ils travaillent dessus. Il y a quelques pistes que nous pourrions emprunter. »
La suite de l'entretien évoque deux de ces possibilités : produire un fps classique et efficace, ou creuser du côté du puzzle pour lorgner vers Portal et ses énigmes passionnantes. Je ne sais pas pour vous, mais ce que j'aime dans Mirror's Edge, c'est la progression que l'on peut avoir au fur et à mesure du jeu, sans que les possibilités de gameplay évoluent des masses. À la manière d'un Bionic Commando, on apprend en jouant, et en perdant. Espérons qu'ils ne transforment par leur titre en un Prince of Persia moderne, aucune place n'étant laissé à l'apprentissage empirique du joueur (ou si peu). Le paysage vidéo-ludique fourmillant de FPS « classiques », il serait dommage que Mirror's Edge perde son originalité pour se diluer dans la masse. Faisons confiance à Electronic Arts et laissons le mot de la fin à ce cher John Riccitiello :
« Innover, c'est aller très loin, revenir en arrière, évaluer puis avancer de nouveau. Et je suis fier de ça, à EA chaque jour. »
Vidéo #19 - VidéoTest de Mirror's Edge
Mirror's Edge - VidéoTest de Mirror's Edge
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