Présentation de 50 Cent : Blood on the Sand

Que faut-il inventer pour que 50 Cent sorte de son Queens natal et aller dans une région plus ensoleillé ? Voilà la question qu’on du se poser les scénaristes de Swordfish Studios pour créer l’improbable scénario de 50 cent : Blood on the Sand. Réponse : un concert ! Et oui, suite à un concert dans un pays qui n’existe-nul-part-mais-proche-du-Moyen-Orient, 50 Cent ne touche pas son cachet. Les organisateurs, sur la paille, lui offrent tout de même un étrange anneau en lot de consolation ; bijou que le rappeur New Yorkais se fait voler par des caïds locaux dès le début de l’aventure. Il n’en faut pas plus pour énerver le gros musclé, et celui-ci de sortir son arsenal pour récupérer son bien. Le carnage peut commencer !


Dans les faits, Blood on the Sand est un shooter à la troisième personne fortement inspiré de Gears of War. Curtis dispose non seulement d’un arsenal conséquent (4 types d’armes en permanence dans ses poches : flingue de base, mitraillette, mitrailleuse et explosives), mais aussi d’un système de couverture identique au jeu de Epic. A cela s’ajoute un système de point dans l’esprit de The Club et du Bullet-Time. Pour faire simple, des mini-objectifs limités en temps seront assignés au joueur durant les niveaux : empêcher les assaillant de prendre telle position, tuer trois snipers, récolter cinq lingot d’or, etc. Ces missions dans les missions permettront d’engranger des dollars qui eux-mêmes serviront à renforcer son arsenal ou changer de look à l’envi.

A cela s’ajoute quelques petites nouveautés, à savoir le jeu en équipe et des QTE pour les combats au corps à corps. Comme dans le nouveau Spyro, Curtis sera accompagné par un membre de son groupe (contrôlé par l’IA en solo, mais jouable en mode coopératif online et offline) qui lui donnera un coup de main à l’occasion. Durant la présentation, celui-ci s’est montré d’ailleurs bien plus fort pour insulter les ennemis et mettre en garde le joueur contre les dangers à venir que pour descendre le cagoulé local. Il sera évidemment tout aussi personnalisable que le leader du groupe. Les QTE, enfin, nous ont laissé un arrière gout un peu dérangeant. Lorsqu’un ennemi est au contact, il est possible de sortir son couteau et de réaliser un finish-move façon ghetto. Nous avons donc pu apercevoir les talents de boucher de Curtis, lacérant méthodiquement un ennemi de coup de couteau. Ca saigne, c’est visuellement saisissant, et ce n’est pas du meilleur goût…


Si malgré tout on oublie le fait que le scénario est digne de Max Pecas et que la transposition de combats de ghetto au Moyen-Orient est plus que douteux, ce Blood on the Sand ne s’annonce pas pour autant aussi catastrophique que son aîné. L’Unreal Engine 3 qui tourne derrière assure des environnements détaillés et des effets spéciaux dignes de ce nom, l’action suffisamment soutenue pour tenir en haleine et l’arsenal complet. Les développeurs nous ont également assurés que des phases en véhicules seraient au programme pour varier un peu le gameplay. Un jeu destiné principalement au marché américain qu’il ne faudra pas attendre avant la fin de l’année sur PS3 et Xbox 360.