Présentation d'Enemy Territory : Quake Wars
Le défi est de taille : porter sur console un FPS entièrement tourné vers le multijoueur, basé sur l’ambiance et le système de jeu de Wolfenstein. Pour présenter Enemy Territory : Quake Wars, Activision a invité la presse dans ses locaux à deux pas d’Heathrow, près de Londres. Après une courte présentation des responsables de Nerve, il nous a été donné de nous essayer au titre pour une poignée d’heures de jeu sur Xbox 360.
GDF vs Stroggs, l’affrontement ultimeRetour au sommaire
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La solde des ingénieurs, côté GDF, est particulièrement utile : ce sont eux qui construisent les tourelles de défense, quand les Covert Ops piratent les systèmes ennemis. Les Medics, comme leur nom l’indique, secourent et réaniment leurs coéquipiers. Le Field Ops peut, en dehors de ses capacités militaires, appeler un renfort aérien. Précisons que foncer dans le tas pour tirer sur tout ce qui bouge ne sert, dans la majorité des cas, à rien. Mieux vaut contourner l’ennemi, à deux ou trois catégories de soldats complémentaires, afin de remplir les objectifs. Les Stroggs bénéficient de quelques atouts supplémentaires, notamment au niveau des véhicules. Comme vous l’aurez deviné, ETQW a choisi de donner une dimension supplémentaire à son titre en incluant des engins de guerre aussi nombreux que variés : tanks, 4x4, quads, hélicos… Véritable trouvaille, le jet-pack dont bénéficient ces aliens au langage très guttural est un atout non négligeable dans leurs déplacements. L’hélicoptère (Anansi) et le Tormentor (sorte de cafard volant Strogg) sont tout sauf divertissants à conduire, mais diablement efficaces sur le terrain.
Opération consolisation réussieRetour au sommaire
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Reste maintenant à aborder l’aspect esthétique d’ETQW. Si les graphismes de la version PC tenaient la route sans casser la baraque, le portage sur la console de Microsoft ne devrait pas crever l’écran. Pas de quoi tirer le signal d’alarme, mais ni de quoi sauter au plafond non plus. L’équipe de développement semble avoir mis particulièrement l’accent sur la balistique, avec des impacts de balles impressionnants de réalisme. Les combats aériens n’ont rien à envier à un Battlefield 2142, cousin éloigné du titre. Quelques bugs de collision apparaissent ça et là, les visages sont bien modélisés malgré des yeux inexistants pour certains. Sans oublier que la version que nous avons eue en main n’était pas définitive.
A retenirRetour au sommaire
ETQW ne devrait pas être attendu comme le blockbuster de l’année, mais pourrait contenter un certain nombre de fans de l’univers de Quake. Grâce à un gameplay efficace et presque entièrement tourné vers le multi, le titre d’Activision réussit son portage sur console. Mais le manque d’innovation et l’aspect technique pourrait rebuter plus d’un joueur face à une concurrence qui ne manque pas d’idées.