TGS 07 : Présentation de SoulCalibur Legends

En libre essai sur le stand de Namco Bandaï, il faut dire que la borne de ce Legends attirait l’œil, toute bariolée avec une jolie babe devant. Pourtant, c’est avec un zeste d’anxiété que nous nous sommes avancé vers la jeune demoiselle qui, wiimote en main, nous invitait à tritouiller le jeu. On l’a dit en introduction, SoulCalibur qui s’essaye à l’action/aventure, à première vue, ça n’emballe pas des masses. Pourtant, le jeu de Namco vaut le coup d’œil à plus d’un titre. De part son scénario tout d’abord, qui nous narre entre autres choses la transformation du vaillant Siegfried en Nightmare le sanguinaire survenue entre SoulCalibur II et SoulCalibur III. On incarne donc le chevalier à l’ondoyante chevelure, mais pas seulement. Ainsi, dans la démo que nous avons pu essayer, il était possible de switcher à tout moment avec ce bon vieux Mitsurugi simplement en appuyant simultanément sur C et Z. Les autres contrôles sont tout aussi aisés, merci la wiimote. Un coup à plat pour frapper à l’horizontale, un coup vers le haut pour frapper verticalement. Simple on vous dit. Les charges d’estoc se font en appuyant deux fois sur la flèche avant, et il est possible d’associer le tout à la touche saut pour des enchaînements dévastateurs. Problème, si les contrôles sont bien étudiés et que le perso répond parfaitement à toutes les sollicitations, le tout manque cruellement de différents combos. Alors que l’on prend plaisir à dérouiller des vagues d’ennemis, malheureusement dotés d’une IA des plus sommaires, il est dommage de ne pas pouvoir profiter de l’énorme palette de coups des autres SoulCalibur.

Si nous n’avons pu jouer que quelques minutes au titre, d’autres éléments nous ont sauté aux yeux, à commencer par les graphismes qui oscillent entre le très honnête et le franchement médiocre. En effet, la bonne modélisation des persos et de la plupart des ennemis peine à cacher des décors parfois d’une pauvreté extrême, à mille lieux des arènes ultra détaillées des prédécents SoulCalibur. De même, on regrettera le manque d’effets de lumière sur certaines attaques ou de giclées de sang lors des combats, qui apparaissent du coup plus fades. Sachant que le jeu n’est pour l’instant terminé qu’à 70 pourcent, on peut espérer un effort de la part des développeurs de ce côté sur ce qui demeure malgré tout un des plus jolis jeux Wii de cette fin d’année. Pour le reste ne nous leurrons pas. Porté sur une autre machine et amputé de la licence SoulCalibur, Legends passerait relativement inaperçu. On attendra donc d’y jouer davantage avant de dire si, oui ou non, le titre de Namco constitue un tournant dans la série ou un simple pétard mouillé qui tombera vite dans l’oubli.